10/02/2021
Exposition du 15 décembre 2020 au 7 mars 2021 au 13 rue des Balances à Montpellier.
En raison des dernières mesures gouvernementales liées à la gestion de la pandémie du Covid-19, l'exposition est visible uniquement sur rendez-vous, et dans un cadre strictement professionnel, du 15 décembre au 5 janvier.
Pour prendre rendez-vous, envoyez un mail à :
montpellier.sete@mecenesdusud.fr
Ou appelez au 04 34 40 78 00.
Jours et horaires d'ouverture : du mercredi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h, et le samedi de 12h à 18h.
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Avec Rachele Borghi, Laurie Charles, Anne-Laure Franchette, Julia Gorostidi, Raúl Hott, Yes, we fuck!, Jacopo Miliani, Lizette Nin, Helena Vinent
Sofia Azzariti + Hélène Etchebarren + Marie Féménias + Sarah Gonçalvès + Héléna Griffault + Margaux Larnicol-Primot + Juliette Laurent-Martin + Fiona Mazza + Mélanie Riba - corps vif de l’exposition.
Curatrice : Veronica Valentini
"(Re-)sentir tous les jours / Techniques de résistance" est la mise en espace d'une réflexion initiée en novembre 2019 lors de la série de rencontres sur les pratiques curatoriales et la sociabilité radicale Ils font, je fais, nous faisons menée par Veronica Valentini, qui visait à prendre conscience de ces mo(n)des individualistes dans lesquels nous avons été pendant longtemps culturellement confinés.
Organisé pour 15 participant·e·s en collaboration entre Mécènes du Sud et le centre culturel de l'Université Paul Valery à Montpellier, ces rencontres ont abouti à l’invitation de Rachele Borghi - maître de conférences en géographie à la Sorbonne et « pornactiviste » académicienne qui propose une performance, afin de mener un atelier sur les pratiques anti-oppressives et décoloniales.
Le résultat, matérialisé par le corps vif de l'exposition, est la création du Salon de conscientisation qui fonctionne dans et en dehors de l'espace d'exposition, comme un outil pour approcher, questionner et franchir les limites culturelles acquises et embrasser la collectivité et le plurivers dans toutes ses formes d'expressions.
À travers cette exposition, qui place des pratiques artistiques incarnées, le corps et la vulnérabilité en son cœur, l’idée est la création d'un écosystème entre les agent·e·s impliqué·e·s (curateur·rice·s, artistes, étudiant·e·s, publics et œuvres) qui se construit autour de relations de soins et d'interdépendances aux niveaux somatique, affectif, social et culturel.
Comme tel, l'exposition fonctionne comme un espace de vie partagée, ouvert à la conversation, à la cohabitation et à la connaissance des multiples formes d'être, des émotions et des vies que les œuvres révèlent : de la dissidence physique, sexuelle, de genre, à la santé, la contagion, la spiritualité, la science médicale et le monde végétal.
Parce que c'est seulement à partir de la conscientisation de nos réalités situées et entremêlées que nous pouvons nous mettre en relation avec les autres, que nous pouvons nous écouter, apprendre ensemble et anéantir les oppressions et les violences en cours et passées.
Afin de la rendre accessible à un plus large public, l’exposition est visible en sus dans sa quasi intégralité, à travers la diffusion d’une vidéo sous-titrée et réalisée en langue des signes :
Julia Gorostidi, (-)/, Sculpture numérique en image de synthèse 3D, impressions polyester, 230x210 cm, 2020 ; Corps Vif, Salon de conscientisation, installation, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Corps vif, salon de conscientisation ; Rachele Borghi, corp(u)s politique, collage, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Rachele Borghi, Corp(u)s politique, collage, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Helena Vinent, Hard persistence, Installation vidéo à trois écrans, 17 min, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Jacopo Miliani, Deserto, vidéo, 5 min, 2017. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
A gauche : Antonio Centeno + Raúl de la Morena, Yes, we fuck !, documentaire, 59 min, 2015 ; A droite : Jacopo Miliani, Deserto, vidéo, 5 min, 2017. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Laurie Charles, Anatomical dissection, The Pharmacist, peinture sur tissu, 2019. Anne-Laure Franchette, Be like water if you can, assemblage de bois flotté et autres matériaux divers, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Vue de l'exposition avec Lizette Nin, Ori Odé, transfert, impression collage, 2020; et Anne-Laure Franchette, Be like water if you can, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Vue de l'exposition : Raúl Hott, Effet-Affect, vidéo, 6 min, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Raúl Hott, Effet-Affect, 6 posters, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.
Vue de la vitrine extérieure : Corps vif, Salon de conscientisation, découpes vinyles, 2020. Crédit photo : Elise Ortiou-Campion.