05/11/2024
Mécènes du Sud, La Marelle et l'École supérieure d'art d'Aix-en-Provence s'associent pour offrir une résidence de recherche et d’écriture ouverte à 3 artistes diplômé·es ayant une pratique touchant à l’écriture au sens large, l’oralité, la narration, la fiction. Les artistes sont accompagné·e·s par un·e commissaire d’exposition et/ou critique d’art.
L’ambition de ce temps de résidence est de favoriser l’intégration professionnelle de jeunes artistes sur le territoire qui les a formé·es en :
L’ambition de ce temps de résidence est de favoriser l’intégration professionnelle de jeunes artistes sur le territoire qui les a formé·es en :
proposant une étape de professionnalisation dans les 6 mois suivant le DNSEP
donnant la chance aux artistes de bénéficier du regard d’un·e critique ou commissaire qualifié·e
apportant une pierre tangible à l’attractivité du territoire d’implantation de la résidence pour les artistes
donnant la chance aux artistes de bénéficier du regard d’un·e critique ou commissaire qualifié·e
apportant une pierre tangible à l’attractivité du territoire d’implantation de la résidence pour les artistes
Pour cette deuxième édition, la Villa Deroze accueillera les artistes Lila Schpilberg, Léna Bédague et Laura Jacob, avec l’accompagnement de Jeanne Mercier, commissaire d'exposition.
Jeanne Mercier [FR, 1983]
Commissaire d'exposition
Vit et travaille à Marseille
Commissaire d'exposition
Vit et travaille à Marseille
© Baptiste de Ville d'Avray
En tant que commissaire d'exposition et directrice de projets, elle s’intéresse aux œuvres qui véhiculent des contre-récits, entremêlent l'Histoire, l'identité, les généalogies personnelles, et créent de nouveaux imaginaires sur différents sujets comme le sacré, les croyances, la géographie, le voyage ou le paysage. Spécialiste de l’image élargie (photo, vidéo, installations) dont elle observe les nouvelles pratiques, elle est la cofondatrice d’Afrique in visu, une plateforme qui s'attache à déconstruire les stéréotypes liés au continent africain dans le champ photographique. Depuis 2006, la plateforme a publié 1200 interviews de photographes du continent et de sa diaspora, produit une quinzaine d’expositions et collabore sur plusieurs projets universitaires et d’éditions. Elle est commissaire de la deuxième édition du Festival du Jeu de Paume Paris qui ouvrira en février 2025.
Lila Schpilberg [FR 1997]
Vit et travaille à Marseille
DNA ENSA Bourges 2022 DNSEP Esaaix, 2024
« Parler de plaisir, de seum, glaner les objets du quotidien comme des pièges du sensible, faire des images comme un road trip, comme des filets, que la performance soit un geste, entre jeu et mise en péril, que l'écriture soit un manifeste du ténu, fabriquer des objets et des films qui tiendraient dans une poche, et rire, sans sarcasme, cultiver un goût pour la malice, défendre le grand dans le précaire, faire rapidement, vouloir en découdre, être en colère, donner à voir l'intime dans ce qu'il a de partagé, faire et être ensemble. Je tiens à créer un point de tension entre submersion et légèreté, c'est la condition pour le poétique. La submersion c'est d'être sous la vague et la légèreté c'est d'en rire. »
Vit et travaille à Marseille
DNA ENSA Bourges 2022 DNSEP Esaaix, 2024
« Parler de plaisir, de seum, glaner les objets du quotidien comme des pièges du sensible, faire des images comme un road trip, comme des filets, que la performance soit un geste, entre jeu et mise en péril, que l'écriture soit un manifeste du ténu, fabriquer des objets et des films qui tiendraient dans une poche, et rire, sans sarcasme, cultiver un goût pour la malice, défendre le grand dans le précaire, faire rapidement, vouloir en découdre, être en colère, donner à voir l'intime dans ce qu'il a de partagé, faire et être ensemble. Je tiens à créer un point de tension entre submersion et légèreté, c'est la condition pour le poétique. La submersion c'est d'être sous la vague et la légèreté c'est d'en rire. »
Léna Bédague [FR, 2001]
Vit et travaille entre Aix-en-Provence et Marseille
DNSEP Esaaix, 2024
« Mon travaille tourne principalement autour du dessin et du militantisme, mais je travaille aussi l’écriture et la céramique. L’engagement militant et pour moi une manière de nourrir mes productions, l’un sert l’autre. Les pièces que je crée : drapeaux, pancartes affiches, stickers, passent souvent par les manifestations avant d’aller dans les espaces d’expositions. Une façon de rendre accessible mon travaille et de l’activer à différents endroits. J’associe souvent l’écriture à mes dessins. J’écris phonétiquement, ce qui me permet d’une part d’écrire sens complexe et de l’autre de pouvoir remettre en question l’orthographe français, compliqué et oppressant. »
Vit et travaille entre Aix-en-Provence et Marseille
DNSEP Esaaix, 2024
« Mon travaille tourne principalement autour du dessin et du militantisme, mais je travaille aussi l’écriture et la céramique. L’engagement militant et pour moi une manière de nourrir mes productions, l’un sert l’autre. Les pièces que je crée : drapeaux, pancartes affiches, stickers, passent souvent par les manifestations avant d’aller dans les espaces d’expositions. Une façon de rendre accessible mon travaille et de l’activer à différents endroits. J’associe souvent l’écriture à mes dessins. J’écris phonétiquement, ce qui me permet d’une part d’écrire sens complexe et de l’autre de pouvoir remettre en question l’orthographe français, compliqué et oppressant. »
Laura Jacob [FR, 1993]
Vit et travaille à Marseille
DNSEP Esaaix, 2024
Marquée par le confinement, elle a développé une réflexion autour des espaces que nous habitons et traversons au quotidien, observant comment ils nous imprègnent autant que nous les façonnons. Sa pratique artistique, entre gestes sculpturaux et performances, accorde une place centrale au récit. Elle a participé à plusieurs expositions collectives, notamment Voyage pour n'importe où au Théâtre du Bois de l'Aune, un projet renouvelé l'année suivante sous le nom Du centre à la marge dans le cadre de la Biennale d'Aix-en-Provence. Elle effectue également un stage à Favara, ville sicilienne réhabilitée en centre d’art, la Farm Cultural Park, où elle assiste aux ateliers de l'école d'architecture pour enfants. Elle y expose une pièce sculpturale et un recueil de poèmes questionnant l’architecture où elle a évolué, pour la Biennale Countless Cities, au pavillon marseillais. Elle participe actuellement à l'exposition Des exploits, des chefs-d'œuvres au FRAC Sud sous le commissariat de Jean-Marc Huitorel.
Vit et travaille à Marseille
DNSEP Esaaix, 2024
Marquée par le confinement, elle a développé une réflexion autour des espaces que nous habitons et traversons au quotidien, observant comment ils nous imprègnent autant que nous les façonnons. Sa pratique artistique, entre gestes sculpturaux et performances, accorde une place centrale au récit. Elle a participé à plusieurs expositions collectives, notamment Voyage pour n'importe où au Théâtre du Bois de l'Aune, un projet renouvelé l'année suivante sous le nom Du centre à la marge dans le cadre de la Biennale d'Aix-en-Provence. Elle effectue également un stage à Favara, ville sicilienne réhabilitée en centre d’art, la Farm Cultural Park, où elle assiste aux ateliers de l'école d'architecture pour enfants. Elle y expose une pièce sculpturale et un recueil de poèmes questionnant l’architecture où elle a évolué, pour la Biennale Countless Cities, au pavillon marseillais. Elle participe actuellement à l'exposition Des exploits, des chefs-d'œuvres au FRAC Sud sous le commissariat de Jean-Marc Huitorel.